Sami a grandi dans un quartier populaire de la banlieue ouest de Strasbourg. Adolescent, il découvre l’islam, sa communauté, sa force, sa science. Il devient même un pilier dans son quartier et au sein de sa communauté.

Les contrôles qui dégénèrent au pied des tours et le racisme dans la police qu’il subit déjà l’ont motivé à s’engager dans ces « services ». Ceux de la police nationale qu’il intègre dans les années 2000. Pour lui, si la police doit changer, le mal doit se combattre à la racine, dans les commissariats.

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Entre le 26 et le 28 janvier 2021, Gabriel Fortin*, 45 ans, est accusé d'avoir tué par balles une conseillère pôle emploi, deux responsables de ressources humaines et d'avoir tenté d’en abattre un troisième. 4 victimes en trois jours. Un périple meurtrier de 1700km qui a débuté le 26 janvier sur le parking d’une entreprise dont la première victime, une DRH, a participé au licenciement de Fortin 15 ans plus tôt, en 2006.
"Tueur de DRH", c'est le surnom qu'ont donné plusieurs médias à Gabriel Fortin.  À 35 ans et après deux licenciements successifs, cet ingénieur français au chômage est accusé d’avoir tué par balles une conseillère pôle emploi, deux responsables de ressources humaines et tenté d’en abattre un troisième. Entre le 26 et le 28 janvier 2021, ce “grand, costaud, tête rasé et ronde”, comme le décrit la presse locale, aurait parcouru un périple meurtrier entre la région Grand-Est et Rhône Alpes. 1700 km, trois meurtres et donc un surnom. L’héritage d’une vengeance encore mystérieuse mais qui semble prendre sa source dans le premier licenciement du tueur 15 ans auparavant, en pleine crise financière mondiale. 
Est-il pour autant le premier tueur de la crise ?
*Gabriel Fortin a été renvoyé devant la cour d’assises pour trois assassinats et une tentative d’assassinat. Son procès se déroulera à partir du 13 juin 2023 et durera trois semaines. Tant qu’il n’a pas été jugé, il est présumé innocent.

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C’est l’histoire d’une arnaque à la sécurité sociale, l’un des piliers de l’Etat providence si cher à la France. L’histoire d’un chirurgien qui aurait profité de l’ignorance de ses patients. L’histoire d’un homme, devenu le dentiste le plus riche de France avec en 2010, jusqu’à 2,9 millions d'euros de chiffre d’affaires contre 180 000 euros en moyenne pour ses confrères de la région.

Pendant 7 ans, entre 2005 et 2012, Lionel Guedj a exercé en tant que dentiste dans les quartiers Nord de Marseille, l’une des cités les plus pauvres d’Europe. Dans son cabinet, il a promis à ses patients de leur redonner le sourire. “Un sourire de star, à la Céline Dion”. Rapidement, il gagne leur confiance. Certains s’étonnent de repartir avec des couronnes ou des dents dévitalisées alors qu’ils étaient là pour une simple carie mais après tout, le sachant, c’est lui.

​Lionel Guedj arrache des milliers de dents. Chaque jour, il reçoit jusqu’à 70 patients, pose 28 fois plus de couronnes que la moyenne de ses confrères et gagne jusqu’à 80.000 euros par mois. De quoi s’acheter de belles voitures et une centaine d’appartements. Avant que son activité ne soit stoppée nette.

Dans ce podcast, la journaliste marseillaise Mathilde Ceilles raconte la trajectoire étonnante de ce jeune médecin. Depuis l’installation de son cabinet dentaire au nord de la cité phocéenne jusqu’à sa condamnation en 2022 à 8 ans de prison pour violences volontaires ayant entraîné des mutilations. Avec des victimes, mais aussi les avocats de Lionel Guedj et de son père Jean-Claude, et de la Caisse primaire d’assurance maladie, elle décrypte l’arnaque qu’il aurait bâtie sur le dos de la Sécurité sociale et des plus précaires. À quelques jours du procès en appel, qui débute le 25 mai 2023, elle met en lumière un autre scandale dans le scandale : l’impossibilité pour celles et ceux dont la vie a été brisée il y a 10 ans de se faire soigner comme ils le veulent.

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« Tu ne te tairas point » est la première enquête sur les violences sexuelles commises au sein de la communauté juive orthodoxe de France.

Automne 2021. Le quotidien israélien Haaretz révèle que le rabbin Haïm Walder a agressé sexuellement plus de 22 femmes et enfants au cours de sa carrière. En Israël, l'annonce provoque un séisme et Haïm Walder est renommé le "Harvey Weinstein ultra-orthodoxe".

Mais en France, les médias ne s’attardent pas sur cette affaire.

Pendant plus d’un an, les journalistes Lila Berdugo et Salomé Parent-Rachdi ont rassemblé des témoignages de victimes qui accusent des rabbins de violences physiques et psychologiques. La plupart d'entre elles raconte pour la première fois les traumatismes qu’elles ont vécus.

À travers trois profils de rabbins prédateurs, l’enquête remonte jusqu’aux plus hautes instances du judaïsme en France, pour mettre au jour une omerta qui dure depuis de nombreuses années et révéler les mécanismes de silenciation propre au judaïsme.

Dans 75019/DAECH, l’une des sœurs de Boubakeur El-Hakim, Asma*, raconte pour la première fois, sa vie dans l’ombre de ce frère qui a passé son existence à semer la terreur.

Un témoignage rare qui permet de retracer quinze années de djihadisme et de radicalisation qui ont commencé dans le 19e arrondissement de Paris.

À une époque où les autorités françaises ne prenaient pas autant au sérieux ces jeunes hommes qui appelaient au djihad armé. L'histoire d'un échec sur plusieurs années raconté de l'intérieur.

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L’histoire de Marat Gabidullin est le témoignage d’une vie passée à servir les intérêts du pouvoir soviétique, dans toutes les formes de son expression. Il se raconte au micro de Veronika Dorman, journaliste au quotidien Libération pour lequel elle a été correspondante à Moscou avant de devenir rédactrice en chef du service International. Dans ce podcast en six épisodes et qui prendra la forme d’un entretien fleuve, Veronika Dorman scrutera le passé de mercenaire de Marat pour en révéler les aspects les plus sombres et méconnus. Dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine, où la présence du groupe Wagner est suspectée, Marat sera également amené à livrer son opinion sur la présence de ses ex-compagnons sur ce champ de bataille.

Une tonne de cocaïne. C’est la drogue saisie le 30 novembre 2016, dans un hangar près de Biarritz, par « Antoine » et ses équipes des stups. Ce jour-là, c’est le clap de fin de l’affaire B52, qui a permis d’arrêter le neveu de Pablo Escobar venu en France retracer les routes de la cocaïne dans le vieux continent.

Dans cette nouvelle série de podcast documentaire, « Antoine » - son nom a été modifié pour des questions de sécurité - raconte l’histoire incroyable et inédite de cette affaire qui nous emmène, de Medellin à Biarritz, de Miami à Madrid.